Culture et patrimoine
Découvrez notre série de balados Faire la mer et Faire la forêt!
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Balados – Faire la mer
Faire la mer est une série de balados qui met en valeur le patrimoine immatériel charlevoisien. Au tout début de la saison de pêche au capelan, on part à la rencontre des deux dernières familles de pêcheurs à la fascine encore en activité de Charlevoix : celle de Robert Mailloux, de l’Isle-aux-Coudres, et celle de Julie Gauthier, propriétaire de Pêcheries Charlevoix à Sainte-Irénée.
Cette pêche traditionnelle et artisanale était autrefois un marqueur du paysage côtier charlevoisien, maintenant presque disparu des rives du Saint-Laurent. Identitaire pour la région, cette pratique a été identifiée en 2022 en tant qu’élément du patrimoine immatériel du Québec par les deux municipalités concernées. Dans ce balado, ces porteurs et porteuses de tradition nous parlent de la richesse de ce savoir-faire transmis de génération en génération.
Robert Mailloux
Dès l’âge de 10 ans, Robert Mailloux acquiert les connaissances liées à la préparation des composantes et à l’installation de la pêche à la fascine à l’Isle-aux-Coudres. Son apprentissage s’est fait en observant et en aidant son père dans l’installation de l’engin de pêche. Pour M. Mailloux, la pêche est avant tout une histoire de famille qu’il poursuit avec sa conjointe et ses fils, à qui il transmet son savoir-faire.
Julie Gauthier
Julie Gauthier, propriétaire des Pêcheries Charlevoix, est l’une des dernières pêcheuses à la fascine du Canada. Elle a appris son savoir-faire auprès de sa famille dès son tout jeune âge. Depuis, elle a su maintenir vivante cette technique de capture unique tout en se souciant de la transmettre et de la promouvoir. Cet épisode la suit dans les premières journées de la pêche aux capelans, de la capture à la vente.
Lien vers la vidéo des entrevues réalisées avec Mme Gauthier et M. Mailloux: https://youtu.be/PUgHnrC3gQY
Balados – Faire la forêt
Le balado Faire la forêt met en valeur le patrimoine immatériel charlevoisien. Il présente la diversité du patrimoine forestier de la région. Dans chacun des huit épisodes, nous allons à la rencontre d’un porteur ou d’une porteuse de tradition dont les savoir-faire sont bien ancrés dans le territoire. Suivez nos discussions avec ces monuments du patrimoine immatériel.
Denis Laliberté | Trappeur
Denis Laliberté est un trappeur d’expérience. Il a fondé le Conseil Régional de Québec, associé à la Fédération des Trappeurs Gestionnaires du Québec. Il est aussi à l’origine du Festival du coureur des bois de Saint-Urbain qu’il fonde en 1998. Tout en démontrant le grand respect qu’il porte aux animaux, il nous raconte comment il a appris la trappe, un savoir-faire méconnu et rempli de secrets.
Marc Audet | Artisan, trappeur et guide de chasse
Marc Audet pratique la taxidermie, il chasse et trappe, fabrique des raquettes en babiche, tisse, jardine, fait de la poterie et a travaillé comme mécanicien toute sa vie, bref il sait pratiquement tout faire ! Ses savoir-faire sont nombreux et sa vision des choses est inspirante. Son amour de la forêt transparaît dans ce balado où il nous partage son histoire, et nous guide dans la confection de raquettes en babiche.
Léonce Émond | Artisan ébéniste
Léonce Émond est artiste, artisan ébéniste et sculpteur de La Malbaie. Il a réalisé des ouvrages extraordinaire en travaillant le bois, la pierre, le métal, le moulage et la peinture. Il nous raconte comment il a appris tous ces savoir-faire et de quelle façon il les a peaufinés, à travers les grands projets où son talent l’a mené.
Jean-Yves Belley | Animateur, auteur-compositeur-interprète et enseignant
Jean-Yves Belley est poète, conteur, chanteur, journaliste et enseignant. Protecteur du patrimoine, il a rencontré beaucoup de porteuses et de porteurs de traditions de sa région afin de recueillir leur témoignage. Il nous raconte aujourd’hui l’histoire de deux personnages importants de la forêt charlevoisienne. Il ravive la mémoire d’Arthur Savard, un impressionnant bûcheron de la Malbaie ainsi que celle de Félix-Antoine Savard, l’auteur de Menaud, Maître draveur, un incontournable de la littérature québécoise.
Diane Dufour | Acéricultrice
Diane Dufour est une acéricultrice qui a repris la cabane à sucre de son père et qui s’en occupe depuis. Elle nous raconte comment elle a pris soin de préserver ce savoir-faire traditionnel en continuant d’utiliser des seaux, un évaporateur au bois et surtout, en continuant de donner une vocation familiale à son lieu.
Eudore Fortin | Fondateur de la Traversée de Charlevoix
Eudore Fortin est un coureur des bois des temps modernes. C’est aussi celui qui, avec l’aide de son équipe, a ouvert les sentiers de la fameuse traversée de Charlevoix. Ce sentier de longue randonnée relie le Parc national des Grands-Jardins au mont Grand-Fonds. Il nous raconte son histoire, celle des sentiers qu’il a ouverts, celle d’une forêt immense qu’il a fallu marcher beaucoup pour en admirer les secrets.
Robert Gaudreault | Draveur
Robert Gaudreault a été draveur jusqu’en 1987 aux abords de la Rivière-Malbaie. Il s’est ensuite donné la mission de maintenir en vie la mémoire de ce métier en racontant son histoire à travers son “musée de la drave”. Situé à St-Aimé-des-lacs, Robert Gaudreault reçoit chaque année un grand nombre de visiteurs à qui il raconte les histoires colorées de ce métier hors de l’ordinaire.
Bruno Savard | Bâtisseur de goélettes
Bruno Savard est un bâtisseur de Goélette, mais c’est aussi un homme passionné qui a persévéré malgré l’adversité. Les histoires qu’il nous partage nous semblent invraisemblables tant elles sont surprenantes. Lui qui a fabriqué et possédé plusieurs bateaux en Charlevoix, il nous raconte ses aventures avec Le petit vagabond, son premier bateau et le Feu follet, sa première goélette.
Visionnez la vidéo présentant l’essentiel de la pratique ancienne de la drave par M. Robert Gaudreault.
Faire la forêt et Faire la mer sont une production des municipalités régionales de comté de Charlevoix et de Charlevoix-Est, réalisés par Artefact urbain et financés par le gouvernement du Québec et les MRC dans le cadre de leur Entente de développement culturel respective.